La quête du bonheur
S'épanouir dans sa vie ou la quête du bonheur est un but pour chacun.
Cette recherche est commune à chaque être humain et ce depuis longtemps.
Certains pensent que c'est l'assouvissement des désirs: richesse, succès, reconnaissance...
Pour les bouddhistes, c'est l'absence de désirs.
Pour d'autres, c'est simplement la "paix intérieure".
Cette quête est à l'origine de tout nos comportements et c'est inconstable que chacun de nous veut vivre heureux. Mais où est caché la clef du bonheur?
La vie en rose
Cette année, l'une de mes aspirations est de vivre chaque jour en harmonie avec moi-même et les autres. D'ailleurs, cette phrase " harmonise ta vie" est mon leitmotiv sur mon site et mon groupe Facebook.
Mon idée, viser le bonheur, le calme, la sérénité à tout prix.
Depuis quelques années, j'ai entrepris une démarche de développement personnel pour guérir mes blessures, mes traumas, me comprendre, me connaître et me reconnaître.
Cependant, quand j'observe les personnes qui semblent avoir atteint la zénitude, j'ai l'impression qu'elles sont naturellement plus douées à être pleinement heureuse.
Une vie sans nuages, sans complications, sans mal être. Une vie en rose dans un bonheur constant. C'est tellement idyllique, ça parait si facile pour eux!
Il semblerait que certains soient mieux disposés à prendre la vie du bon côté, à se laisser porter par elle sans se poser de questions, sans que rien ne vienne ternir leur ciel serein.
Ça te parle? Si tu te reconnais dans ce constat, je t'invite à poursuivre la lecture.
Le début de l'ascension
Pour atteindre cet état d'accomplissement de soi, tu te tournes vers les thérapeutes, les stages de développement personnel, les retraites, les formations, la lecture d'ouvrage sur le sujet....
Tu entreprends ce long voyage vers toi, cette introspection qui te permettra de découvrir qui tu es vraiment et d'être parfaitement heureux, de trouver le bonheur et surtout, le garder.
Sur le chemin de ton ascension, tu trouves LE guide qui t'aidera, tu en es certain, à atteindre ton but.
Lui, il a la solution, la clef tant convoitée pour être heureux à tout jamais.
La déception
Tu sembles avoir trouver la paix. Par la suite, tu t'aperçois que rien à changé, en apparence seulement, tu ne sens toujours pas heureux comme tu le souhaites.
Ton état de mal être revient, tu te sens déçu, frustré, en colère, triste, désespéré. Tu tombes dans le torrent des émotions et te sens couler au fond des Abymes.
Tu résistes, tu te débats dans ces eaux tumultueuses et troubles mais tu finis par t'épuiser, tu te laisses aller, résigné.
Tes pieds touchent le fond. Tu restes là. Tu n'attends plus rien, ou bien tu trouves la force de frapper le sol pour remonter à la surface.
Sur la berge, tu découvres un nouveau guide qui t'attend. Tu le sais, lui va vraiment t'aider.
Il te tend la main, la main qui détient la clef.
La vie n'est pas un long fleuve tranquille
Mais la vie en a décidé autrement, elle n'est pas un long fleuve tranquille, pour toi!
Tu détiens plusieurs clefs qui t'ont ouvertes plusieurs portes dans ton intérieur, tu en as même fermées d'autres qui appartenaient au passé. Mais tu as pris conscience que ce n'est pas une dont tu as besoin pour avancer, c'est un trousseau complet.
Est-ce ça le bonheur?
Tu as rencontré tellement de personnes comme toi cherchant ce bonheur que tu es certain que le but ultime de la vie: c'est d'être heureux!
C'est même devenu une injonction, quelques soient les embûches, les obstacles, quoique tu fasses ou que tu vives.
Tu partages maintenant ton aventure avec des groupes divers, différents selon le paysage, la texture du sol, de la météo, si c'est la nuit ou le jour.
Tu les observes, les écoutes. Elles t'inspirent, te conseillent, te guident. Parfois, c'est toi qui les inspirent ou les guident. Vous êtes tellement bien ensemble, c'est un vrai bonheur! Vous riez, chantez, dansez, vous êtes arrivés!!
Et puis, toi aussi tu as ton propre groupe. Tu es devenu un guide, un inspirant, un aidant. Tu aimes ça: aider, conseiller, accompagner les autres. Tout semble serein, sans histoire, sans vagues et sans états d'âme.
Chacun est performant. Tout semble parfait!
Les montagnes russes
Mais toi? Toi tu te poses encore des questions. A l'intérieur parfois,, tu n'es pas totalement heureux, pas parfait, pas complet.
Il y a des jours où tout est beau, lumineux, joyeux, merveilleux. Tu rayonnes et ça se voit! Tu es un exemple pour les autres. On te félicite, on te dis que tu es beau, que tu es enfin toi, une belle personne!
Tu es si heureux de pouvoir aider à ton tour, en leur apportant ta chaleur, ta bonne humeur, ta bienveillance, ton écoute, tu sais trouver les mots pour les apaiser. Tu sais prendre soin de leur corps pour que leur âme ait aussi envie d'y rester.
Et puis, et puis d'autres jours le soleil se voile, caché par les nuages, tu perds ta bonne humeur, ta joie intérieure. Ta vie semble se ternir. Tu cherches des réponses, tu te poses encore des questions. Tu te sens incomplète, pas parfaite.
Tu te confies à d'autres et leur demandes conseils. Mais leurs réponses n'éclaircissent pas ton ciel obscurcit! Tu restes ainsi avec tes questionnements. Tu attends que ça passe ou tu le caches pour ne pas que ça se sache!
C'est les montagnes russes qui t'attachent. Tu ne comprends pas mais tu ne dis plus rien, tu te caches ou tu dis "ça va", "ça va passé".
A l'intérieur c'est le chaos, plus ou moins intense de sensations indéterminées, incompréhensibles. Tu te demandes ce qui ne va pas chez toi, en toi. Pourquoi "ne suis-je pas parfaite?" Pourquoi "je ne suis pas conforme à l'idéal?"
Tu te sens en échec parce que tu as ENCORE des états d'âme, des émotions considérées comme des faiblesses.
Tu te compares aux autres âmes, si belles , si lumineuses, si studieuses, si joyeuses si PARFAITES!
Le combat contre toi
Tu luttes, tu te flagelles toi-même, tu te juges, te culpabilises. Il y a en toi deux visages, celui de la personne parfaite, brillante, en joie, heureuse quoi qu'il arrive, qui semble intolérante à la misère, aux émotions, à la détresse, à la tristesse. Et l'autre, qui vit des passages à vide, souffre parfois, pleure, doute, se sent vulnérable mais qui n'ose pas montrer cette face là.
Elle n'ose pas car elle a peur! Peur de se montrer tel quel! C'est pas normal, avec tout ce qu'elle a, fait, elle est elle-même aidante!
Tu ne devrais pas être mal! tu te poses trop de questions! pourquoi es-tu ainsi?
Auto-destruction
Aujourd'hui tu broies du noir, tu ne vois plus la beauté, tu ne trouves plus de sens, tu te sens vide, plus motivé, tu n'as plus envie!
Pourquoi tu n'es pas en joie, serein et heureux?
L'engrenage s’enclenche; tu ne peux plus stopper la machine à broyer du noir! Le mental s'en mêle et la vie se charge de te conforter dans ce que tu sais ou crois savoir.
Ton inconscient malveillant te susurre des choses auxquels tu ne veux pas croire! Des personnes vont te dire: "faut voir un médecin, tu es malade psychiquement, ça ressemble à trouble psychique, faut prendre des médicaments! C'est pas normal d'être comme ça , de faire les montagnes russes!"
Électrochoc
C'est l'électrochoc, c'est blessant, violent!
Comment oser te juger de la sorte! De quel droit te coller cette étiquette sur toi! Qui sont-ils pour te cataloguer?
Il sont ce que la norme inflige aux hypersensibles. Tu es différent, tu penses trop, ressens trop ,aime ou n'aime pas ,trop! Tu es trop!
Ils sont ce que tu penses inconsciemment de toi. Il te renvoient ce que tu crois voir en toi-même.
Cet électrochoc te fais réagir, te secouer. Tu dis haut et fort: NON!! non tu n'es pas fou!
En fait si! tu es fou de croire que tu es fou! Tu es juste HUMAIN avec des hauts et des bas comme tout le monde sauf que c'est intense et que tu les refuses, les renies, t'y opposes.
Comment alors stopper l'engrenage, mon mental: ma fabrique à pensées qui construit des scénarios, qui juge, critique, compare.
L'appel à l'aide
Ça devient envahissant, destructeur, ça sabote qui tu es vraiment. Tu tentes de trouver les causes de ton mal à l'extérieur de toi. Tu subis ce que tu traverses sans comprendre. Tu es en mode survie, réaction mais tu n'arrives toujours pas à mettre des mots sur ces perceptions, sensations, sur ce qui te fais mal. Tu entres dans une spirale qui amplifie les symptômes.
Tu cherches de l'aide, tu appelles "à l'aide!" Certains vont te rejeter dans ta souffrance en te rendant responsable de ce que tu vis: " C'est toi qui te fais souffrir, secoue-toi!"
Et c'est vrai! tu t'infliges la souffrance car tu t'identifies à elle. Tu n'es pas la souffrance, tu n'es pas tes émotions, c'est juste que tu les ressens à ce moment là!
Tu as encore la force de demander de l'aide car tu sais au fond de toi que la lumière est là, cachée par l'ombre. Tu as juste besoin d'être écouté, entendu, compris. Tu as juste besoin de mettre des mots sur tes maux.
Comprenez-moi
Mais comment parvenir à exprimer tes sentiments car entre "ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez... il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même..." citation de Bernard Weber
Comment parler de soi ?
En occident, parler de soi ne se fait pas mais le tabou de l'expression s'estompe.
L'influence culturelle et éducative ont prohibé la parole du sentiments, c'est mal vu, mal perçu. Tu n'as pas toujours eu de modèle, c'était peut-être réprimé dans ta famille, ton entourage. Tu as grandis sans émotions, sans sensations, sans vie.
Tu ne t'es pas senti écouté, tu as été nié, jugé, alors tu as tout coupé pour te protéger ou parce que c'était trop intense.
Ça reste encore difficile d'exprimer ce que tu penses.
Peur de te dévoiler, de te mettre à nu, d'être juger.
Mais garder tes émotions et tes sentiments, surtout si c'est intense, c'est abriter un volcan en puissance.
Ne pas parvenir à faire sortir tout cela en toi, c'est te condamner à l'éruption volcanique ou l'effondrement de toi-même.
Alors, je t'invite à parler de toi, de dire tout ce que tu ressens, tu vis, te fais subir comme je l'ai fait moi-même, parce qu'il s'agit bien de moi quand je dis "tu".
Autorises-toi
Autorises-toi à mettre des mots sur tes maux.
Explores ton intérieur, décides que ça change. Amorces un travail pour comprendre, te comprendre et t'accepter.
Fais toi aider. Apprends, apprivoises tes émotions, autorises-toi à les vivre. Ne cherches plus à les éliminer, les combattre ou les fuir.
Oses être
Oses, oses être , oses te déployer, briller et occuper ta place, t'affirmer.
Avant, je m’empêchais d'exister, pas le droit d'être soi-même. C'est pas bien de s'étaler. Même pas autoriser à vivre et réussir.
J'ai fini par douter, raser les murs, me faire toute petite, étouffer ma spontanéité, m’éteindre.
Puis un jour j'ai dit NON! j'ai cessé de me comparer aux autres.
Grâce à une belle âme qui me connait, j'ai découvert réellement que nous sommes tous différents et ainsi tous uniques.
Juger c'est tellement simple, personne n'y échappe. Nous avons tous jugé un jour sans connaître préalablement les personnes, leur vie, leur histoire, leur vécu.
Ce qui est certain, c'est que tes goûts ne sont pas les mêmes que les miens. Tu agis différemment parce que tu es toi et je suis moi, tu n'es pas affecté de la même manière que moi.
Le respect, la tolérance est la base pour des relations saines.
Juger équivaut à ne pas chercher à comprendre l'autre.
Je ne sais pas ce que tu vis ou à vécu, qui tu es et ce que tu ressens. Parce que chacun ressent à sa manière.
Écrire ses émotions pour libérer son esprit
Les vivre dans son corps pour mieux les ressentir
Moi ce qui me sauve c'est l'écriture. je remets en conscience ce que je vis, je les replace dans ma réalité.
Je détermine mes émotions et qu'elles sont leurs messages. je dialogue avec elles, je les reconnais, les écoute, les accueille. Elles rejoignent mes sensations dans mon corps. Ça s'apaise ou ça s'exprime intensément. Ça crie ou pas. C'est simplement reconnu. Enfin!
Je ne suis plus dissociée de mes ressentis, de mon corps. J'ai réappris à m'habiter, être présente à moi-même pour mieux m'écouter, me respecter et m'apprécier.
Écrire, c'est rester avec moi-même. Lorsque que j'écris, je reste à distance, j'observe, accepte, remodèle.
Écrire me permet de dire ce que je ressens quand les maux ne veulent pas sortir des mots.
Et quand la page reste blanche, c'est par le corps que ça s'exprime.
Dans le Massage Terpsichore, je laisse venir se qui émerge, je suis à l'écoute de ce qui vient.
Je le vis corporellement sans me laisser submerger, ni lutter, ni rejeter.
Je reprends le pouvoir sur mes pensées et mon esprit.
Je repose les limites à mon territoire. J'ose être imparfaite et vouloir à tout prix me conformer à l'image que les autres attendent de moi. Je lâche les contraintes, les sommations, les injonctions.
Je parcoure le chemin du grand voyage vers soi.
Par le massage, je viens solliciter le rapport à vous-même, grâce aux perceptions sensitives.
J'aide à la prise de conscience de vos états d'être, de postures, de modes de pensées jusqu'alors non perçus.
La proprioceptions fait émerger le sentiment de soi. Accéder à son intérieur par le toucher, Renouer avec ses sensations et soi-même.
Être humain et heureux
C'est par le corps et l'écriture que j'ai trouvé le chemin. J'ai trouvé l'harmonie.
Maintenant je vis selon mes valeurs et j'assume qui je suis. Ne pas assumer c'est porter un masque pour ne pas montrer ses émotions.
J'ai en moi l'ombre et la lumière, la femme parfaite et la femme vulnérable avec ses hauts et ses bas. Je cesse de me comparer aux autres.
Je ne suis pas une superwomen tout sourire même si je suis thérapeute.
Je suis humaine avant tout et j'ai aussi mes montagnes russes. A présent je les regarde en face et les accueille avec bienveillance et respect.
Le volcan peut s'endormir et me laisser en paix. Le bonheur peut s'installer car être un humain imparfait c'est ça la clef!
